Nicolas BOSC

TRANSMISSION

Long métrage / Fiction/ Policier

elle en contournant parfois la loi. Carlo se sentait pris au piège  et n’avait d’autre choix que
d’accepter les consignes d’une inconnue.

Dans la nuit, les démineurs furent interrompus par un bruit suspect émanant de la boule. Une
plaque en métal se détacha et fut immédiatement remplacée par une autre plaque de même
dimension prenant automatiquement sa place. Celle-ci était gravée par trois pictogrammes
archaïques, un avec la Terre et un arbre, un avec la Terre et l’homme sur un arbre et un avec
la Terre qui brule et un homme à côté de l’arbre. Ceci ne manqua pas de faire réagir dans le
monde entier.

Le  lendemain,  Carlo  continua  à  enquêter  secrètement  sur  l’histoire  de  l’association
détournant  l’attention  des  SDF.  Il  chercha  dans  les  caméras  du  petit  village  une  piste  et
constata que les deux voleurs avaient circulé non loin de là dans une 4L rouge avec une rayure
sur la porte gauche. Il ne parvenait toujours pas à voir la plaque d’immatriculation qui s’avéra
être une fausse.
Dans  le  même  temps,  Madame  Lima  enquêtait  sur  une  nouvelle  piste,  un  groupuscule
d’extrême droite très connu dans la région. Plusieurs messages avaient été interceptés ces
derniers jours les rendant hautement suspects. Comme elle n’avait aucun moyen légal d’agir,
elle envoya Carlo poser des micros sur le lieu de leur prochaine réunion, ce dernier n’avait
d’autres choix que de le faire. Il fut interrompu après avoir posé les micros sous les tables et
alla se cacher dans les toilettes, manquant de peu de se faire démasquer. Il parvint à entendre
une partie de la conversation et fut suspicieux sur la possible culpabilité du groupe. Alors que
la réunion était finie, tous partirent sauf le patron du restaurant qui hébergeait la rencontre.
Carlo, toujours bloqué aux toilettes, reçu l’aide d’un mystérieux renfort de Lima qui détourna
l’attention du gérant laissant toute latitude à Carlo de déguerpir.  Il rendit le matériel prêté
pour sa mission du jour mais se garda d’avouer qu’il continuait secrètement l’enquête.

Il retrouva son binôme Antoine dans un cordon de sécurité empêchant la foule d’approcher
la  boule  qui  était  inspectée  par  les  démineurs.   Au  détour  d’une  conversation  avec  les
collègues  d’un  autre  commissariat,  ils  apprirent  que  ces  derniers  avaient  enquêté  sur  une
association  écologistes  de  la  région.  Elle  était  en  grande  partie  basée  dans  un  petit  village
hippie appelé “La Source” situé à Valence. Ils échangèrent sur cet étonnant village au charme
pittoresque qui vivait d’une façon un peu étonnante, laissant la technologie et roulant en 4L.
Cette  information  intéressa  le  binôme,  une  association  écologiste  influente  située  à  moins
d’une heure et roulant en 4L rouge, ils avaient assez d’éléments pour s’y rendre.

Le village était en effet loin de tout ce qu’aurait pu imaginer Carlo, pourtant peu concerné par
ces  considérations  écologiques,  il  était  surpris  par  la  beauté  du  lieu  et  l’intelligence  avec
laquelle  il  était  organisé.  Ils  constatèrent  que  leur  4L  était  bien  la  voiture  recherchée  !
Cependant  aucun  des  membres  ne  confirmait  l’avoir  utilisé  la  veille  et  personne  n’avait
d’information à leur donner. De quoi enrager Carlo qui savait très bien qu’ils se couvraient
mutuellement. Avant de partir, Carlo croisa à nouveau le regard de la magnifique métisse qu’il
avait vu sur la place Bellecour. Il alla la voir et commencèrent leur relation, un mélange de
magnétisme, de fascination et d’incompréhension pour ces deux êtres si opposés. Elle était
positive, bienveillante, souriante, charmante et altruiste, et lui presque tout le contraire...

Sur le retour Carlo reçu un appel assez étonnant, Claire, son ex-femme avec qui la relation
était extrêmement tendue, l’appela. Elle avait une opportunité incroyable à son travail mais