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Nicolas BOSC 

TRANSMISSION 

Long métrage / Fiction/ Policier 

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rocher en haut d’une pente qui éclata en mille morceaux. L’un d’eux était une pierre sphérique 
étonnante ! Elle était un peu plus grosse qu’une boule de pétanque et si lisse qu’elle semblait 
sculptée par les anges. Cette pierre traversa alors l’histoire, allant de mains en mains, elle alla 
d’un homme préhistorique à un maitre d’œuvre du 20ème siècle en passant par un enfant 
dans  l’antiquité,  un  fermier  au  moyen  âge  et  un  artiste  du  siècle  des  Lumières.  Un  rêve 
troublant qui lui semblait si réel, était-ce seulement un rêve ?  
  
Le matin même, Antoine, son binôme à la police qui était un homme bienveillant et positif, un 
peu son opposé, l'accompagna sur le terrain pour récolter les vidéos des magasins de la place 
Bellecour  afin  de  trouver  une  explication  sur  l’apparition  de  la  boule.  Ils  virent  pour  la 
première  fois  cette  immense  sphère  de  métal  et  furent  impressionnés.   En  s’écartant  du 
périmètre, Carlo croisa le regarde d’une magnifique métisse aussi intrigante que mystérieuse 
qui disparut dans la foule.  
 
Dans le même temps, le Préfet reçu une visite inhabituelle et intimidante en la personne de 
Madame  Lima.  Cette  mystérieuse  femme  était  envoyée  par  le  Ministre  de  l’Intérieur  en 
personne sur le terrain alors même que sa fonction restait confidentielle. Cette petite brune 
d’environ cinquante ans était coquette mais surtout extrêmement ambitieuse et prête à tout 
pour parvenir à ses fins, le préfet l’apprit à ses dépens.   
 
Alors que Carlo et Antoine menaient à bien leur mission, le premier, lassé de sa tâche, pensa 
à interroger les seuls témoins potentiels en pleine nuit de vacances scolaire sur un lieu peu 
fréquenté  des  fêtards,  les  SDF.  Il  en  trouva  un  qui  lui  fit  une  étonnante  confession.  Une 
“association” avait fait le tour de la place pour rassembler tous les SDF qui ne dormait pas afin 
de faire une distribution de paniers repas, à 3h du matin. Un fait assez inhabituel et un timing 
étonnant, à quelques minutes de l’apparition de la boule. Carlo, qui était au bord de la mise à 
pied à cause de ses petits débordements, n’en parla pas à Niang, son supérieur, persuadé qu’il 
l’empêcherait d’approfondir. Il regarda discrètement les vidéos qui pouvaient permettre de 
voir  les  membres  de  l’association  ou  la  plaque  d’immatriculation  du  véhicule  et  après 
quelques contrariétés, parvint à trouver le propriétaire, un certain Quentin Dupuy, directeur 
marketing.  Pas  le  profil  d’un  farceur  ou  d’un  terroriste  mais  selon  les  dires  des  policiers 
d’autres  commissariats  aucune  autre  piste  n’avait  émergée  à  cet  instant.  Carlo  la  garda 
secrète et, avec Antoine, alla rendre visite à cet homme à 40 minutes de la ville.  Le couple qui 
les reçut était tout à fait charmant et poli, au moment de les confronter, ils constatèrent que, 
même si le couple ne paraissait pas suspect et qu’il niait une escapade lyonnaise, les preuves 
étaient là. Ils embarquèrent Quentin et constatèrent au moment de partir qu’une caméra était 
présente dans la rue. Une fois arrivés au commissariat ils cherchèrent la vidéo et virent que 
deux  personnes  masquées  s’était  introduit  chez  les  Dupuy  en  piratant  le  portail  afin  de 
dérober la camionnette. Cela n’expliquait pas comment ils avaient pu la conduire sans voler 
les clés et sans casser de vitre ni pourquoi la camionnette était toujours chez les Dupuy. Les 
voleurs  avaient  en  effet  rapporté  le  véhicule  par  le  même  procédé.  Un  moyen  habile  de 
détourner l’attention sur le propriétaire qui ne soupçonnait même pas ce qu’il s’était passé. 
Quentin Dupuy fut relâché.   
 
Le soir même, Madame Lima alla à la rencontre de Carlo. Ils allèrent dans un bar afin d’évoquer 
la  transgression du  policier  qui  n’avait pas  rendu  compte  sur  ses  avancées.  Madame  Lima, 
menaçant Carlo qui se savait en sursit, en fit son “agent” sur le terrain, l’obligeant à agir pour 

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