Les histoires de Grand-père
(pitch de l’album)
Dans un bourg isolé du sud de la France alors qu’une famille se prépare à partir en vacances, que
des travailleurs discutent du beau temps, que des comédiens jouent leur avant-première, et qu’un
voleur débat du bien et du mal, un grand-père est mort seul dans son lit à baldaquin.
C’est autour de cet évènement dont personne n’a connaissance que se déroulent huit histoires
courtes qui s’entremêlent au cours d’une seule journée d’été. Elles racontent les aventures
d’hommes, de femmes, de rats, de créatures féeriques, ou même d’un cheveux.
L’idée de départ est que toute histoire avance en parallèle de beaucoup d’autres, que lorsque l’une
d’elles s’achève, une autre prend sa suite. Tout comme dans nos vies certains récits universels
peuplent notre imaginaires, des bribes de contes, fables, comédies émaillent l’album et laissent à
penser qu’une histoire en cache mille autres.
Tandis qu’une narration classique s’attache à relier les pointillés d’une vie pour en faire un récit,
« Les histoires de grand-père » s’attarde sur ces petits riens qui pourraient faire la saveur d’une vie
s’ils n’échappaient à ses protagonistes.
Un lien unit les différentes séquences, cependant la chronologie déstructurées permet au lecteur
d’apprécier chacune d’elles séparément. L’ensemble dessine en creux l’évènement révélé à la
dernière page de l’album, à savoir la mort du grand-père.
La BD est conçue comme un recueil de conte. Chaque histoire y possède un ton propre, tantôt
mélancolique, tantôt poétique voire philosophique, le tout ponctué de tendres traits d’humour.
Inspiré d’œuvres comme Broussaille, de Frank Pé, ou Le combat ordinaire, de Manu Larcenet, ce
récit sensible rend hommage à la poésie de notre quotidien.