Pablo : C'est bien pour toi, Clément, mais tu es un maître dragueur véreux. Tu
génères des revenus, mais ce sont des méthodes farfelues. Moi, j'ai vendu 200
000 livres à 5,50 euros chacun en utilisant des méthodes qui visent à satisfaire
son partenaire. Au moins, cela sert à quelque chose. Donc, ne me regarde pas
comme si j'étais responsable du déclin des maîtres dragueurs. Je fais partie des
meil eurs vendeurs, et ma place de numéro 3, tu peux toujours rêver pour la
prendre.
Emile : Arrêtez de vous provoquer, c'est énervant.
Xhérès : (boit un verre d'eau, le lance contre le mur, puis se lève) Vous vous
vantez de 1 000 000 euros de chiffre d'affaires au mois en tant que maître
dragueur. À mon époque, vous n'auriez même pas été considérés comme
maîtres dragueurs, Clément. À ton âge, avec ton arrière-grand-père, nous
vendions des mil ions de livres à la journée dans le monde, au prix de 100 euros.
(Xhérès regarde Patrick, qui est devant lui, puis les autres maîtres
dragueurs le regardent avec dégoût.)
Patrick : Pourquoi me regardez-vous ainsi ? (une goutte de sueur, puis deux, et
finalement tout le visage qui transpire.)
Xhérès se met debout sur la table, et on peut sentir la tension grandir chez
Patrick à chaque pas que Xhérès fait en sa direction. Xhérès essuie la sueur de
Patrick avec son chapeau. Lorsqu'il arrive devant lui, Patrick se met à pleurer.
Patrick : Je t'en supplie, ne me tue pas.